Cuisine antre de labeur et de gourmandise

La salle et les chambres étant enfin digne de recevoir, Nefi décida ce jour de préparer son premier repas en ses murs. Elle avait annoncée l'ouverture de l'auberge en ville. Et bien que les clients n'arriverait peut être pas ce jour précisément ses amis apprécieraient certainement un repas digne de ce nom pour couper la routine du quignon de pain, et du maïs... Remisée la tenue de ménage, c'est avec un tablier et une coiffe neuve qu'elle entra panier sous le bras après avoir fait son marché. Elle avait laissé aux filles une petite note, pour leur dire son programme du jour et les inviter selon leur bon vouloir à la retrouver. Elle commença par remiser ses victuailles dans le cellier attenant, puis elle alluma le feu dans l’énorme cheminée fraichement ramonée comme tout les âtres de la maison. Par chance une équipe de ramoneur de passage dans le pays étaient venus se présenter pour mander du travail. Ils y avaient trouvé leur compte et contre quelques écus et du pain avaient fait des merveilles.

La nuit passa paisiblement. A l'aube Nefi se leva et alla faire sa chevauché matinal avant de rentrer préparer le petit déjeuner. Elle terminait ses préparations quand la voix de sa nièce lui parvient.

tata tu es ou???
besoin d'un coup de main??

Dans la cuisine blondinette. vient me rejoindre.

Elle vit la jeune fille arriver et la bisouilla.

Alors ce voyage c'est bien passé ? veux tu prendre un petit déjeuner ? je viens de sortir une brioche du four.

Elle découpa deux belle part de brioche et un pot de confiture de framboise.

asseyais toi, et prends des forces nous irons voir ensuite ou il en est.
Ils est là il aurait pu venir dire bonjour tout de même...

Elles s'installèrent tranquillement discutant des quelques jours passé l'une loin de l'autre. Une fois rassasié elle sortir toute deux et avant même de trouver les charrettes elle entendirent ronfler.

Oulà un ours est arrivée jusqu'ici ?

Elle rit et s'approcha encore, s'appuyant sur la charrette d'où venait les sons elle sourit en regardant son frère dormant comme un innocent au milieu de ses tapisseries.

Garde à vous amiral Pegas au rapport.

Rhaalala !! le joli rêve est parti...^^

Elle lui sourit

laisse moi deviner il y avait une belle bouteille au forme généreuse ?

Si tu savais à quel point tu me manque toi !!

Elle l'enlaça affectueusement le bisouillant.

ne part plus alors... tu m as manqué aussi mon frèrot.

bras dessus bras dessous ils entrèrent dans l'auberge tous les trois.

Et si vous me faites goûter ce que vous avez prévu pour le gourmand Pégas, ça sent bon et ça fait un bail je me suis pas régalé d'un bon repas chaud...

Alors tu trouveras ton bonheur suis nous en cuisine, la brioche est encore chaude.

Pegas prit son petit déjeuner tranquillement dans la cuisine et elle monta ensuite avec lui à l'étage pour lui montrer la chambre qu'elle lui avait réservé. Gantra resta en cuisine pendant se temps et elle l'entendit bientôt l'appeler.

Elle descendit alors laissant son frère se familiariser avec ses appartements et revient en cuisine. Dans l'escalier une douce odeur lui chatouilla les narines. Elle arriva bientôt pour découvrir des paniers sur la table chargé de sa commande à Novi.

Bonjour Novi, je suis ravi de te voir ici, que m 'apporte tu comme merveille ?

Citation :

La chambre qui lui avait été attribuée était parfaite. Calme et douillette. Amarillis n'aurait pu rêver mieux et après la longue année passée à dormir sur l'inconfortable couchette du poste de garde palois, c'était un luxe inouï. La jeune femme en profita tout son soul durant les premiers jours de son séjour orthezien, jusqu'à ce qu'elle finisse par avoir honte d'être ainsi associable. Se forçant à quitter la confortable chambre, la mauléonnaise s'habilla de frais puis descendit dans le hall d'entrée à la recherche de son hôtesse.

Dame Nefi ? Vous êtes par ici ?

Lndil arriva à point nommé pour lui aussi profiter de la dégustation. Ils s'installèrent donc tous autour de la table pour tester les produits de novi dans la joie et la bonne humeur. Ils trainèrent un peu encore et se quittèrent sur la promesse de commande régulière pour satisfaire la clientèle de passage et qui sait faire connaitre les talents de charcutier de leur ami.

Le voyage avait été bien agréable. Il s'était certes prolongé mais ce n'était point un problème, cet imprévue apporté un peu de repos appréciable. Les nuits avaient cependant été fraiche.
Sur le chemin du retour Nefi s'était senti un peu fiévreuse mais elle n'avait point trop prêté attention. Depuis son accident elle était bien plus fragile au refroidissement. Ensuite elle ne se souvenait plus de rien. Juste d'une douloureuse sensation dans tout son corps et la douce présence de lndil lui apportant les soins nécessaire à sa guérison. Le pauvre ne faisait que ça ses derniers temps. Entre sa chute, son agression, et ses refroidissements. Il pourrait bientôt l'assister comme médicastre.
Une bonne semaine s'écoula avant qu'elle puisse enfin quitter la chambre. Elle reprit alors doucement ses activités, ré-ouvrant l'auberge et reprenant son travail de fourmis pour préparer l'hiver.

Trop las, elle avait délaissé les travaux ménagers. Une semaine d'enfermement était bien trop pour cette amoureuse de la nature. Elle avait donc pris son panier et était parti au vers le potager pour cueillir le fruits de ses premières plantations. Celles ci avaient été tardives mais donnaient généreusement en cette fin d'été. Quelques arbres sans ages donnaient également des fruits juteux et sucré notamment de belles prunes qui feraient une merveilleuse tarte. Les bras bien chargés elle revient vers la cuisines pour y trouver Léa.

Bonjour Léa, comment vas tu ce matin ?
le verger a été généreux ce matin j'ai de quoi faire quelques belles tartes. je ne sais si nous aurons des clients, mais nous aurons de quoi satisfaire les gourmands vivant sous ce toit.

Elle lui sourit déposant sur la table le panier bien garni.

Elle accepta avec plaisir la chaise proposé par Léa et s y installa.

Bonjour Nefi
Je ne savais pas ce que tu était déjà debout !
Avec grand plaisir, je me réjouis de faire un peu de patisseries avec toi !

je me suis levé tôt comme toujours. Mais j avais besoin de prendre l'air. Trop d'enfermement ne me réussi point.

parcourant la pièce du regard elle sourit.

La cuisine brille comme un sous neuf. Tu as bien travaillé voilà qui m’allège bien la charge.
aucun client ne s'est encore présenté, nous avons donc un peu de temps pour cuisiner.
Mais dis moi aurais tu une recette secrète à me proposer ? ne m'avais tu point un jour parlé d'une tarte ? aujourd'hui c'est toi le chef et moi ton marmiton.


Elle lui sourit amusé piquant au passage un morceau de brioche.

Elle laissa léa découvrir les fruits qu'elle avait ramassé. Elle était songeuse et prit la parole au bout d'un petit temps.

Oh et bien à Uzes, à l'auberge, la dame réalisait souvent une tarte que j'adorais , elle est toute simple, une tarte au pomme avec je pense un épice qu'elle avait trouvé sur un marché , une épice exotique, elle appelait ça de la cannelle.

je connais bien cette épice je l'apprécie beaucoup moi aussi. Beaucoup de mes recettes en contiennent. et je l'utilise aussi dans certain de mes remèdes.

Elle se leva et alla chercher un pot de terre couvert d'un carré de lin.

voilà la cannelle, nous avons je pense le nécessaire.
je te propose une chose tu me montre ta recette et je t en apprends une que me faisait ma mère dans mon enfance. Une recette normande.

Elle lui sourit et prépara quelques ingrédient sur la table.