Pigonnier.

Accolé à l'écurie le pigeonnier se dressait trapu mais bien aménagé. Il comportait un nombre appréciable de niche ou roucoulaient tranquillement les pigeons de toute la maisonnée.

Citation :

Chére mère

il y a un petit temps en taverne j'ai vus dame cooky, elle ma parler de toi depuis ce moment j'ai eu beaucoup d'hésitation à reprendre contacte avec toi ,cars je ne savais pas si tu serais me pardonner est j'avais un peut honte de moi.

J'ai hésiter pendant quelques mois avant de reprendre contact. Mais , maintenant j'ai pris sur moi est je t'écrit cette lettre.

J'ai eu des remord de t'avoir abandonner pour parcourir les mer, j'aimerais te revoir mais je suis loin de toi je suis à nîmes .

Tu me manque vraiment .

chére mére j'espère que tu pourras me pardonner est comprendre que j'était immature est que je ne savais vraiment pas à quelle point je te faisais de la peine .

J'ai était recueilli pars un veille homme qui m'a aider à surmonter la mort de mon cousin césar il m'a aussi enseigner l'art de l'épée .

Il est mort alors qu'il était partit en forêt couper du bois on soupçonne une attaque d'ours * Quelques gouttellette d'eau sur le parchemin *

Est Laureline aussi elle me manque même si je n'est d'elle que des souvenirs flou est confus.

Ton fils cathal.

Citation :

Expéditeur : Gigagil du Lac de la Pierre Noire
Date d'envoi : 06/01/2012 - 23:46:46
Titre : rencontre
coucou Nefi

es tu sur le départ ?
je viens de rencontrer un jeune homme très courtois et sympathique en taverne.
Bavardant de voyages et d'origines, il m'a dit être né en Artois ...
c'est incroyable comme le monde est petit !
ce jeune homme te connait bien mais semble anxieux à l'idée de te revoir,
on dirait qu'il le souhaite mais en a en même temps peur.

J'espère ne pas avoir gaffé en lui disant que tu seras bientôt en Languedoc,
comme tu l'as compris il s'agit de Cathal.squire

Je fais un rapide voyage à Montpellier, mais je serai de retour à Béziers en millieu de semaine, donc avant ton arrivée.

Gros bisous, amitiés à tes proches et à bientôt,
Giga.

Citation :

Samedi 7 janvier 1460,
Auberja amoreta, Orthez

Ma chère Liloia,

J'espère que cette lettre te trouvera sur la voie de la guérison. J'ai eu la visite hier de ton messager. Bien étrange homme qui n'est resté que quelques minutes juste le temps de me remettre en main propre la totalité de ton message. C'est avec joie et grande surprise que j'en ai pris connaissance. Mais aussi avec beaucoup d 'inquiétude de te savoir blessé. Je ne doute pas que tu ais prés de toi quelques bon médecin pour te secourir. J'aimerais tant te revoir prochainement.
J'ai une nouvelle qui ne t 'etonnera sans doute pas me connaissant. J'ai recueillit un jeune bébé dont la maman est souffrante. Helas malgré tous mes bon soins je ne peux toujours pas éviter les risques d'une grossesse difficile. Elle est bien faible et j'ai donc pris en charge son bébé qui lui aussi à déjà beaucoup souffert. Aristote ne nous épargne pas toujours mais comme le dit le père brennach il ne nous envoie point plus d'épreuve que nous ne pouvons en supporter. L'enfant se porte bien, je lui ai trouvé une nourrice et l ai nourri à la chevrette comme nous l'avions fait avec lupo cet été. Il n'a point refusé de ce nourrir c'est une bonne choses il reprendra bien vite des forces avec tous nos bon soins.
En attendant sa mère se remet et je l'encourage chaque jour à ne point baisser les bras. Elle a là le plus beau cadeau qu'il soit, et il a grand besoin de son amour et de sa force.
Sinon la petite famille se porte bien. Nous nous apprêtons à faire notre voyage en Italie. Pegas aura enfin son bateau et léa part un peu en quête d'elle même également.
Mon fils m'attends à Nimes, il a pour mon plus grand bonheur, pris le parti de m'envoyer une lettre avant Noël. Imagine mon soulagement de le savoir en vie et en bonne santé. Il est si loin et en même temps si proche de moi je ne puis le croire. J'ai hâte de le retrouver enfin.
Je te souhaite encore bon rétablissement, ne t'inquiéte de rien d'autre que de te soigner comme il se doit pour bien vite retrouver ta famille.
affectueusement
Nefi.

Citation :

Janvier 1460
Campement de l’Ordre du Saint Sépulcre, au nord du Duché d’Alençon

Ma chère Néfi,

J’ai reçu hier ta missive qui m’a réchauffé le cœur. Je suis bien aise de savoir que mon messager ait réussi à parvenir jusqu’à vous. Mon frère avait l’air d’avoir confiance en lui. J’espère que le message ne t’a pas trop bousculé. J’en arrive à oublier tout ce qui n’est pas notre survie immédiate. Ici, nous ne mangeons guère à notre faim, du maïs en général, parfois du pain. Beaucoup de soldats partent et tentent de rentrer chez eux, mais ici il y a beaucoup de brigands et des bandes de mercenaires déserteurs qui n’ont pas reçu leurs soldes depuis longtemps. Les routes ne sont pas sûres…

On nous a lu cet après-midi un message de la Reyne, la trêve est prévue pour encore longtemps, au moins jusqu’à fin janvier. Je ne sais quand je reviendrais, je suis très au nord du Royaume, vous me manquez, tous.

Mes blessures vont mieux, mais je pense Nefi, que les blessures, nos blessures de nous tous ici sont plus dans notre tête et dans notre cœur.

Je vous espère tous en bonne santé près de nos chères montagnes, dans un endroit de paix et de bonheur.

Je t’embrasse.

Deus lo vult

liloia

Un pigeon venait de loin , du Maine exactement. Et pour être plus exact des campements de soldats des ordres royaux. Ca sentait le cuir , le cheval mouillé , le riz grillé et parfois le pain duraille qui était distribué.

Arrivé à destination , et fort heureux de l'être il déposa la missive qu'il savait être une bonne nouvelle. Il précisa , car ce n'était pas inscrit " Cui cuicui cui cui cuicuicui cuiiiiiiiiiiiiii *! " Bien sûr tout le monde comprenait la langue pigeon , Yeap !


Vous êtes bien sûr tous invités et le chemin c'est à la Citadelle du Rey

Citation :

Expéditeur : Liptis de Marles
Date d'envoi : 10/01/1461 - 13:48:22
Titre : bonjour d'Artois

A Arras, ce 10 janvier 1461.

Bonjour chère Nefi... et tous mes voeux pour cette nouvelle année à vous deux.

J'espère que tout se passe bien pour toi et Lndil.

Comment se passe la situation médicale par chez toi ? Des maladies sont-elles apparues ? As-tu eu déjà l'occasion de pratiquer une consultation ?

Ici, en Artois, la situation est claire... Pour l'instant. Mais l'hôpital et les médecins d'Artois sont sur le pied de guerre prêt à agir pour tenter d'éradiquer toute épidémie voulant nous submerger. Plusieurs provinces proches de nous, dont la Champagne, sont touchées.

Mon étude de la physiologie de base progresse bien (53 %).

J'espère avoir de bonnes nouvelles de votre part.

Je vous embrasse - si vous n'êtes pas contagieux -

Bien à vous

Liptis

Citation :

Expéditeur : Rowena
Date d'envoi : 16/01/1461 - 21:02:00
Titre : Joyeux anniversaire !

Ma chère Nefi,

Voici venir ton anniversaire, un an de plus sur le chemin de la sagesse !
Je te souhaite une merveilleuse fête, entourée de l'affection de tous ceux que tu aimes.
Puisse le Très-Haut te garder en bonne santé et préserver ton foyer de toute inquiétude, que la joie au contraire baigne ta maisonnée, et qu'y règne l'amour !

Avec mes affectueuses pensées,
Rowena

Il était dans le port contemplant les vagues agitées de la Meditéranée, regardant vers l'horizon comme chaque matin tentant de chasser le souvenir cauchemardesque qui ne cessait pas de le tracasser, cet horrible souvenir des attaques qu'il avait subit contre un pirate, pourtant la mer faisait toujours partie de sa vie depuis son enfance à Bertincourt, maintenant devenue une sorte d'obsession effrayante, comment se débarrasser de se traumatisme quotidien alors que sa conscience ne cessait de le torturer chaque jours, rajoutant à cela sa conscience, il se sentait coupable de la noyade de sa dulcinée, Pegas n'est pas encore prêt de s'en remettre, avant de partir, il décida cette fois de sortir un bout de parchemin et décida d’écrire cette fois...

Citation :

Très chère Soeur Nefi,
Je suis entrain d'imaginer déjà les expressions de ton visage étonnés quand tu verra Gerfaut atterrir chez toi, mais je ne sais encore quelles seraient tes réactions une fois remise de tes émotions, mais au cas ou tu serais fâchée, j’espère que tu ne le serai pas de trop contre ton frêrot, je ne voudrais pas que tu m’en veuille beaucoup malgré que je le mérite un peu, je devrais te donner des nouvelles il y a fort longtemps, mais ma dernière expérience maritime ne m'a pas laissé indifférent, je ne sais pas non plus si tu es au courant, mais il y a quelques temps de cela j'ai frôlé la mort, j'ai été attaqué par un bateau pirate au moment ou je traversais le dernier détroit qui donne sur l'atlantique, j y étais presque, j'ai réussît à survivre grâce à des commerçants espagnol qui m'avait repêché me croyant mort, par contre ma Lamya y était restée...
Passons ce mauvais souvenir, parce que je ne voudrai pas que tu t'inquiète, je te rassure, je suis complètement remis physiquement, quoi que le moral n'est pas encore à son sommet, je suis actuellement à Nîmes, et j'aurais besoin d'un temps encore pour me remettre complètement, je profite en ce moment de convalescence pour étudier, je reviendrai dés que possible, parce que vous me manquez tous énormément, et en particulier ma soeurette adorée, j’espère que tout va bien pour toi et Lndil ainsi que tout le monde labas, j’espère surtout que ton elfe prend bien soin de toi . et j’espère aussi que tu n'a pas perdu ta main en ce qui concerne les crêpes, ça aussi me manque tellement, les Nîmoises sont vraiment nulles, leurs crêpes sont horribles, heureusement qu'il existent d'autres aliments^^.

Avant de finir ma lettre, je tiens aussi à te souhaiter une excellente année, remplies de jolies surprise, et que le très haut te garde pour nous...

Je t'embrasse très fort, et à très bientôt j’espère

Ton frêre qui t'aime beaucoup,
Pégas...

Pégas roula son parchemin et l'attacha à la pate de son faucon, il lui ota sa coiffe de cuir et le lança dans les aires, il se leva ensuite jetant un dernier coup d'oeil vers la mer agités, puis il quitta le port en direction de l'université...

La tête posait sur le cadre de bois de la fenêtre de sa chambre elle observait le manège de deux mésanges cherchant quelques nourritures dans la neige. Voilà des jours et des jours qu'un manteau blanc couvrait son jardin. Elle laissa un soupire échapper de ses lèvres et couvrir le carreau de buée. Le manège des oiseaux cessa et ils s'envolèrent visiblement dérangé. Un autre plus imposant tournoya soudain au dessus de la fauconnerie de Pegas. Son cœur se sera à la pensée de son frère. Tout ses mois sans nouvelles lui était une torture. Le rapace ce posa et elle l'observa une fraction de seconde avant de l'identifier. Comme si elle avait le diable au trousse elle se leva précipitamment laissant choir son livre et renversant sa chaise dans la foulée. Elle partie en courant relevant ses jupes et laissant glisser son châle de laine dans son sillage. C'est ainsi légèrement vêtu de sa robe de laine qu'elle sortit en courant pour rejoindre la tour et son occupant. Elle arriva enfin échevelée, les joues rouges de froid. Le gerfaut de Pegas était bien la devant elle un rouleau à la patte. Elle tendit la main avec douceur, caressa son plumage alors qu'il la reconnaissait. L’émotion de le revoir était grande. Jamais il ne quittait son maître et elle aurait presque espéré qu'il soit la derrière elle. L'embrassant à lui couper le souffle comme il savait si bien le faire quand il avait à se faire pardonner. Le rapace lui piqueta la main la ramenant à la réalité. Un rire léger se mêla à ses larmes.

Tu dois être affamé mon beau gerfaut, mais je crains qu'il ne te faille chasser je n'ai point de petite choses pour toi et tu risque fort de me bouder si je te donne du grain.

Elle se saisi du parchemin. Sans plus attendre elle en prit connaissance. Elle ne put retenir plus les larmes qui étreignaient son cœur lourd. Si le soulagement de savoir en vie était présent, la douleur provoqué par les diverses nouvelles n'étaient que tourment. Le Danezy objet de tant de rêve et d'espoir avait sombré suite à une attaque de pirate. Lamya avait périt noyé sans que son promis ne puisse lui porter secours. Et son frère n'avait eu la vie sauve que par la grâce d'Aristote et la bienveillance de paysan Espagnole. Il en terminait comme de coutume par une note d'humour qui lui arracha un sourire. Pour sur elle lui en ferait des crêpes à ce qu’il ne puisse plus en avaler. Il terminait en lui donnant l'espoir de son retour prochain, mais elle sentait tant de douleur dans ses mots. Elle resta un moment assise sur l'un des pans en ruine de la tour. Elle froid fini par la saisir. Les flocons tombaient de nouveau brouillant de son rideau dansant la distance la séparant de l'auberge. Elle replia le vélin avant que l'encre ne se dilue et rentra à l'auberge transis de froid et couverte de neige.

Citation :

mon cher frère,

Si tu savais le soulagement qui est le mien d'avoir enfin de tes nouvelles. Tous ces mois sans savoir si tu étais encore en vie ou non. J'avais appris par des voyageurs que le Danezy avait sombré mais ils ont été incapable de me dire quoique ce soit de plus.
J'ai mis un peu de temps à te répondre car il a fallut que j’apaise un peu mon pauvre cœur. Mes sentiments sont si contradictoire entre soulagement et joie de savoir que je te reverrais bientôt, et la peine que j'ai pour lamya. J'aurais tant voulu être prés de toi pour te réconforter, je me sent si impuissante si loin de toi.
Comment as tu pu croire que je pourrais t en vouloir de tout ceci. Bien que je me sois rongé d'inquiétude je comprends le temps qu'il t a fallut pour me donner des nouvelles.
Si tu le souhaite et quand tu t en sentiras la force nous pourrons venir te chercher. Je n'aimerais pas te savoir seul sur les routes qui ne sont jamais bien sur. Et promis je te ferais des montagnes de crêpes. Prends garde également à ce nouveau mal qui se propage dans le sud. Il n'est pas bien violent mais rends malade quelques jours et à tendance à revenir. Je suis encore bien incapable de le soigner pour le moment. Peux tu croire ça ...
Sinon Lndil est toujours aussi attentionné, nous vivons paisiblement tous les deux. Cathal est ici aussi et vie tranquillement sa petite vie. Quand à léa elle a disparut du jour au lendemain sans plus donner de nouvelles. A croire que notre mariage ne lui a pas plus.
Je te laisse de la plume, j'espère que tu m'enverras bien vite de tes nouvelles. Gerfaut à fort bien retrouvé sa fauconnerie et j'ai bien pris soin de lui.
Je t'embrasse fort mon frérot tu me manque énormément.

ta sœurette
nefi